La bibliothèque
vous propose de participer au Prix des Lecteurs Nantais. Organisé
par l'ACENER (association des comités d'entreprises) il consiste à
décerner un prix à l'un des 10 romans français et européens
sélectionnés (romans publiés dans de petites et moyennes maisons
d'édition). L'année sera également ponctuée de rencontres avec les
auteurs des romans en lice (dans les comités d'entreprises,
bibliothèques et lycées partenaires).
Le samedi
19 novembre à 11h, nous vous présenterons la
sélection de livres. N'hésitez pas à vous renseigner à l'accueil
!
La liste des romans en lisse :
de Antoine CHOPLIN - Editions du
Rouergue
Guernica,
avril 1937. Jeune peintre autodidacte, Basilio passe son temps dans
les marais à observer des hérons cendrés. Ce n’est pas qu’il
se sente extérieur au conflit, il a même cherché à s’enrôler
dans l’armée républicaine. Mais tandis que les bombardiers
allemands sillonnent déjà le ciel, il s’acharne à rendre par le
pinceau le frémissement invisible de la vie, dans les plumes d’un
de ces oiseaux hiératiques. Dans quelques heures, Guernica sera une
ville en cendres, mais c’est un peintre autrement célèbre qui va
en rendre compte, magistralement. L’un comme l’autre, pourtant,
le petit peintre de hérons tout autant que le Picasso mondialement
connu nous interrogent sur les tragédies de la guerre et la
nécessité de l’art pour en témoigner.
Né
en 1962, Antoine Choplin vit près de Grenoble, où il partage son
temps entre l’écriture et l’action culturelle. Il est directeur
de « Scènes obliques », dont la vocation est d’organiser des
spectacles vivants dans les lieux inattendus, des sites de montagne.
Il est aussi l’animateur depuis 1996 du Festival de l’Arpenteur
(Isère), qui chaque mois de juillet programme des rencontres
inhabituelles entre des créateurs (notamment des écrivains) et le
public. Il s’est fait connaître en 2003 lors de la publication de
son roman, Radeau, (La Fosse aux Ours, 2003), qui a connu un vrai
succès populaire.
de Philippe DELEPIERRE et Bruno
VOUTERS - Editions Liana Levi
La
Grande Guerre. Le deuxième classe Alfred Berthier joue sa vie dans
les tranchées. Apr7s un tir d’obus ravageur, les brancardiers le
tirent d’un charnier quasi indemne, mais sans matricule et sans
uniforme. Re baptisé Adam per les infirmiers, il feint
l’amnésie pour ne pas retourner au front et oublier les fantômes
de la guerre. Peinture de la France des années 20, hommage à la
gouaille et à la générosité ch’ties, roman de la renaissance
d’un homme, Le Cabaret des oubliés fait un drôle de pied de nez à
la Grande Guerre.
Philippe
Delepierre, ancien professeur de lettres à Villeneuve d’Ascq,
est aujourd’hui en retraite.
Bruno Vouters est l’auteur de
plusieurs ouvrages et de documentaires sur le Nord et la peinture. Il
est également journaliste à La voix du Nord.
Ensemble
ils ont participé à la fin des années 80 à la création du
Journal des fous.
de Jean-Paul DELFINO - Editions
Le Passage
Novembre
1755, Lisbonne. Un tremblement de terre historique ravage la capitale
du Portugal. Pour la reconstruire, le Marquis de Pombal fait appel à
Dom Cristiano da Fonseca, jeune fils d’un commerçant lisboète. Au
même instant, Zumbi, fils d’esclave, quitte Rio de Janeiro pour
faire fortune dans la quête de l’or et des diamants à Ouro Preto,
au Brésil. Au fil des aventures, les deux hommes verront leurs
destinées se croiser et se déchirer, sur fond de soif de l’or,
d’essor du Brésil.
Jean-Paul
Delfino vit et travaille à Aix-en-Provence. Spécialiste du Brésil,
il est également auteur de documents et d’ouvrages pour la
jeunesse.
En
1935, gravitant dans les cercles intellectuels de la rive gauche de
Paris, la jeune émigrée Gerda Pohorylle rencontre un autre réfugié
Juif, venu de Budapest, André Friedmann. Photographe passionné, il
l’initie à son art. Bientôt les deux amants obtiennent
leurs lettres de noblesse sur les sentiers du front espagnol, en
gravant les atrocités du franquisme sur la pellicule. Ils deviennent
deux des plus grands photographes de guerre sous le nom de Robert
Capa et Gerda Taro.
Susana
Fortes, née en 1959 en Espagne est l’auteur de huit romans. Elle a
obtenu de nombreuses récompenses littéraires, dont le prix Fernando
Lara pour « En attendant Robert Capa ». traduit en douze langues,
il sera bientôt adapté au cinéma par Michael Mann.
de Claire KEEGAN traduit de
l’anglais (Irlande) par Jacqueline Oudin - Editions Sabine
Wespieser
Dans
la chaleur de l’été, un père conduit sa fille dans une ferme du
Wexford, au fond de l’Irlande rurale. Bien qu’elle ait pour tout
bagage les vêtements qu’elle porte, son séjour chez les Kinsella,
des amis de ses parents, semble devoir durer. Sa mère est à nouveau
enceinte, et il s’agit de la soulager jusqu’à l’arrivée du
nouvel enfant. Pour elle qui n’a connu que l’indifférence dans
une fratrie nombreuse, la vie prend une nouvelle dimension. Claire
Keegan brosse ici le portrait magnifique d’une enfant qui apprend à
grandir entourée d’adultes mystérieux et d’une nature dont la
beauté coupe le souffle.
Claire
Keegan est née en 1968 en Irlande. Elle a grandi dans une ferme du
comté de Wicklow, qu’elle a quittée pour aller étudier à La
Nouvelle-Orléans et au Pays de Galles. Elle vit aujourd’hui près
de Sligo.
de Virginie OLLAGNIER - Editions
Liana Levi
Rosa
vient de perdre Egon, son père « adoptif », seul lien qui la
rattache encore à sa maison d’enfance à Meknès, au Maroc. Venue
pour un dernier adieu et pour régler la succession, prête à faire
table rase de cet héritage qui l’encombre dans sa vie bien établie
et bien réglée de Saint-Germain-en-Laye, elle va retrouver une part
d’elle-même soigneusement enfouie, depuis vingt ans. Assaillie par
des souvenirs encombrants et
par la découverte de pans ignorés
de l’histoire de ses parents, dévorée par l’affection de sa
nourrice marocaine, étourdie par les récits de sa marraine venue la
soutenir, Rosa voit peu à peu le désordre et les fantômes du passé
s’insinuer dans une vie où chaque chose était à sa place.
Virginie
Ollagnier, née à Lyon en 1970, est formatrice en communication
écrite et co-scénariste de la bande dessinée Kia Ora.
de Véronique OVALDE - Editions
de L’Olivier
Quand
sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa
familiale, Vida Izzara croit en deviner la raison : elle serait
partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu’au
jour où Vida comprend que c’est elle aussi que Paloma fuit. Aidée
par Taïbo, qui enquête sur un couple de jeunes gens habitant
clandestinement les demeures inoccupées de la région, elle part à
la recherche de sa fille. Ce périple la conduira de l’Irigoy de
son enfance aux recoins secrets de son cœur.
Les vies d’oiseaux,
ce sont celles que mènent ces quatre personnages dont les trajets se
croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d’un
nouvel amour, est amené à se défaire de ses liens – conjugaux,
familiaux, sociaux – pour éprouver sa liberté d’exister.
Véronique
Ovaldé est née en 1972 au Perreux-sur-Marne, travaille dans
l'édition et vit à Paris.
de Heinrich STEINFEST traduit de
l’allemand (Autriche) par Corinna Gepner - Editions Carnets Nord
Un
corps flotte dans une piscine au vingt-huitième étage d’un
immeuble viennois : déchiqueté et unijambiste. Une minuscule
prothèse auditive gît au fond du bassin. Aucune piste sérieuse en
vue. L’homme aurait été tué par un requin, ce qui ressemble
plutôt à une mauvaise plaisanterie. Richard Lukastik, de la police
de Vienne, prend les choses en mains. À 47 ans, l’inspecteur passe
pour antipathique mais irréprochable, retors et fou. Il se déplace
en Ford Mustang or mat, n’écrase jamais ses cigarettes, dîne
chaque soir d’une soupe chez ses parents, n’utilise pas de gants
au sens propre comme au figuré, admire le philosophe Ludwig
Wittgenstein dont il a toujours un livre en poche qu’il ouvre à
l’occasion à n’importe quelle page pour trouver un sens à sa
journée.
Né
en Australie en 1961, d’origine autrichienne mais vivant à
Stuttgart, Heinrich Steinfest est considéré outre-Rhin comme un
auteur culte, trois fois lauréat du prix du roman policier.
de Alain Claude SULZER traduit
de l’allemand (Suisse) par Johannes Honigmann - Editions Jacqueline
Chambon
Sans
savoir pourquoi, un adolescent se met à s’intéresser à la montre
de son père alors qu’il n’a jamais regardé sa photo posée sur
une étagère de sa chambre. Il a seize ans, et sa mère lui a très
peu parlé de ce père mort à sa naissance. Et voilà qu’à
présent il ressent un besoin impérieux d’utiliser cette montre et
de savoir qui était celui qui l’a portée avant lui. Retrouvant
derrière la photographie le nom et l’adresse parisienne du
photographe, qu’il sait être son parrain mais qu’il n’a jamais
vu, il décide de partir à Paris sur un coup de tête, sans prévenir
sa mère et son beau-père. Ce qu’il va découvrir, une capitale,
un milieu artistique, la liberté des moeurs, l’homosexualité dont
il ignore tout (c’était une autre époque), va être pour lui une
sorte de voyage initiatique qui le libérera d’une enfance trop
protégée.
Alain
Claude Sulzer est né en 1953 à Riehen près de Bâle, où il vit.
Une autre époque est son neuvième roman.
de Dan WADDELL traduit de
l’anglais par Jean-René Dastugue - Editions du Rouergue
La
journée de l’inspecteur Grant Foster commence mal : le cadavre
d’un homme, que son assassin a amputé des deux mains avant de le
poignarder, vient d’être découvert, abandonné dans un cimetière
de l’ouest londonien. Le corps semble être tombé du ciel. Lors de
l’autopsie, Grant Foster relève, taillée au couteau dans la peau
de la victime, une inscription énigmatique. Le seul talent
d’enquêteur de Foster ne suffira pas à venir à bout de ce
mystère. L’indice laissé par le tueur va l’obliger à faire
appel à Nigel Barnes, un généalogiste professionnel. Alors que,
peu de temps après, un deuxième corps est identifié, ils vont se
retrouver plongés dans les bas-fonds du Londres victorien de la fin
du XIX ème siècle et parcourir les méandres obscurs d’une
affaire criminelle survenue en 1879 et qui semble liée aux meurtres.
Une course contre la montre s’engage : le psychopathe semble suivre
un schéma qui, selon Nigel Barnes, va conduire à d’autres
exécutions. Foster sait qu’il n’a que peu de temps avant que le
tueur n’arrive au bout de son parcours sanglant et ne disparaisse à
jamais.
Né
en 1972, Dan Waddell a travaillé comme journaliste pigiste pour de
nombreux titres de presse Outre-Manche. En 2003, à la naissance de
son fils, il s’intéresse à l’origine de sa famille et entame
des recherches généalogiques. Il découvre un secret de famille et
réalise combien le passé influe sur la personnalité. Il imagine
alors une série policière autour de la généalogie, où des crimes
passés viennent hanter le temps présent.